Enlèvement de Coco : Sur la piste des ravisseurs...
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Enlèvement de Coco : Sur la piste des ravisseurs...
Paeins de Vienne Dim 27 Sep - 19:12
Peu avant les "Nones" (avant 14h00), Paeins avait sellé sa monture, chargé ses sacoches de victuailles que lui avait apporté Clara, de la besace de pigeons voyageurs que lui avait choisi Luffy, et d'armes dont il s'était muni en plus des siennes.
Suivit de près par Cerius qui s'équipait aussi de son coté, passant bride et rènes à sa monture, après l'avoir sellé, en vu d'un voyage qui serait assez long... Peu de haltes il avait prévu, et mènerai sa fière "Précieuse" à brides abattues, dès qu'ils trouveraient traces de leur prise de pieds, sur la terre ferme...
Il se dirigea alors, avec son compagnon vers l'extrémité de l'île pour y embarquer.
- Il nous faut nous hâter Frerot, nous n'avons déjà que trop tardé pour nous préparer...
- Dieu sait ce qui pourrait arriver à Coco, si elle a été blessée...ils se débarasserait de son corps le jetant par dessus bord, s'il advenait qu'elle trépasse, et peut-être même bien lestée, afin que l'on ne la retrouve jamais. Ils auraient tout le temps de le faire dans leur embarcation...
Chevaux montés et arrimés à la grande barge, Cerius et Paeins saluèrent de loin leur camarades de la Compagnie, venus pour leur départ. Ils prirent alors le sens du courant, se laissant dériver vers le sud, surveillants les berges, jusqu'à l'embouchure du Rhône…
Aucunes traces distinctes ou même infimes, n'étaient apparues à leurs yeux, balayant d'un regard scrutateur et d'experts, toutes anses susceptibles de servir d'accostage.
Ainsi fait, ils arrivèrent assez rapidement en vue de "Vienne la Belle", renseignements pris auprès de pêcheurs, ayant vu passer un groupe d'individus étranges sur une embarcation, ils continuèrent leur route. Puis la nuit vint, et ils décidèrent pourtant de continuer, à la lueur des torches qu'ils avaient prit soin d'emporter avec eux. Sans relâche, ils les traquèrent abordant les rives de Valence puis se fut le tour de Montélimar… Mais point, d'escales maculées n'avait été repérées, et point de barque(s) ensanglantée(s) ne leur avait été indiqué comme abandonnée(s) ou trouvée(s), par tous ceux qu'ils interrogeaient lorsqu'ils les croisaient, sur leur chemin fluvial…
Dans l'esprit des deux hommes pourtant, le doute ne subsistait pas… Les ravisseurs espéraient mettre une distance la plus importante possible, entre eux et le lieu de l'enlèvement, et se servaient du courant fort du Rhône pour y parvenir…
Si Cerius et Paeins, avaient pris les chemins, même chevauchant, après avoir quitté l'île de Barbe près de Lyon sur la Saône, il est sur qu'ils n'auraient jamais pu suivre la même allure, et se seraient fait distancer rapidement, ou même auraient perdu tout espoir de repérer tout indices ou traces, n'en trouvant aucune sur les routes…
Se reposant un soir sur deux, l'un barrant l'embarcation, l'autre scrutant les berges, et ce à tours de rôles, les deux compères menèrent leur traque sans relâche, et ce fut aux abords d'un petit hameau, du nom de Pont Saint Esprit, parsemé de fermes alentours, que le destin leur fut favorable...
Tôt le matin, juste après "Laudes" (4-5h00), ils croisèrent un fermier, non loin d'un moulin, partant visiblement vers son champ, faux et fourche sur l'épaule, leur faisant signes amicales de son bras libre. Sans se sourciller d'avantage, Cerius et Paeins en firent de même, l'air jovial, et s'approchèrent de l'homme pour les éternelles questions qui les démangeaient...
- Bonjour à vous l'ami ! Comment va, de si bon matin... ? Lança Paeins...
- On va..., on va, Messires... ! J'vous remercie bien ! Enfin gentils hommes aimables, qui me répondent..., la journée s'annonce bien.
- Comment cela ?
- Eh ben...Pas comme hier au soir..., aux "Complies" (20h00, dernières lueurs du jour).
- Même pas un salut en réponse à ma courtoisie..., j'ai bien l'impression qu'ils cherchaient à m'éviter, s'faufilant ainsi dans la nuit sans faire bruit, en me tournant même le dos comme pour un affront, enfin..., ils avaient tous de sales bobines de toutes manières...
- La rivière est fréquentée en ce moment, on dirait ! Eux hier au soir..., vous ce matin..., y aurait-il échauffourées dans le nord ?
Paeins regarda Cerius, satisfait de la manne d'informations précieuses, que l'homme venait de leur délivrer... Mais il lui en fallait plus, pour adopter une stratégie adéquate à la réussite de leur quête...
- Non, pas que je sache... Par contre, pourriez vous me dire, combien ils étaient et si vous auriez remarqué une présence féminine à bord...ou quelque chose qui vous y ferait penser...? Nous recherchons une amie disparue...
La question était astucieusement posée, car l'homme répondit instinctivement au départ, par la négative ...puis s'arrêta.
Réfléchissant un instant, se grattant le haut du crâne, il finit par poursuivre...
- Quoi que maintenant que vous m'y faite penser..., il y a bien un truc que j'ai trouvé assez étrange...
Cerius et Paeins le regardèrent alors, avec insistance, attendant la révélation ultime... Quelque peu pressé, Paeins insista :
- Oui ! Quoi donc... ?
- Et bien dans leur barque, en son milieu, y avait comme une bâche... Et il m'a sembler voir dépasser un morceau d'étoffe bleue d'belle fabrication... enfin vous voyez c'que je veux dire... un truc que portent les dames quoi...Enfin, les grandes Dames..., car ma Genevièvre moi, elle n'a pas si beau tissu... Suis sur que cela ne pouvait pas leur appartenir, pour moi ils l'avaient dérobé... Sinon j'peux vous dire qu'ils étaient cinq !
- Oui cinq..., deux à l'avant et trois autres à l'arrière..., d'ailleurs dont un qui n'avait pas l'air dans son assiète du tout..., tout pâlot qu'il était. J'me suis dit qu'il n'devait pas avoir le pied marin, vu qu'il s'tenait sur l'coté à sa dextre, à tribord..., comme pour rendre la bîle par d'sus bord...
Paeins sourit satisfait, il pensa instinctivement à l'ex porteur du bras retrouvé sur l'île par Clara. Il plongea une main dans sa bourse, en ressortit un écu d'or, et le lança vers le brave paysan.
Vif comme l'éclair, celui-ci le rattrappa au vol, l'apportant à sa bouche et le mordant, pour en tester l'authenticité...
- Je vous remercie l'ami, et bonne journée à vous...!
L'homme alors, leur cria un "au revoir" et un "bon voyage", tout en les remerçiant de leur passage et de la bonne fortune qu'Aristote avait bien voulu lui prêter, en les mettant ainsi sur sa route.
Paeins se retourna alors vers Cerius qui barrait, et lui souffla dans un semi cri de soulagement...
- Nous les tenons Frerot, nous tenons leur piste...
Respirant une large bouffée d'air frais, comme pour s'ennivrer de cette petite victoire, il marqua une pause puis dit :
- Restons quand même vigilants, ils se sont fait voir, et ils le savent.... Ils risquent fort bien de vouloir changer de stratégie, pour semer d'éventuels poursuivants... Ouvrons l'oeil, et le bon !
Suivit de près par Cerius qui s'équipait aussi de son coté, passant bride et rènes à sa monture, après l'avoir sellé, en vu d'un voyage qui serait assez long... Peu de haltes il avait prévu, et mènerai sa fière "Précieuse" à brides abattues, dès qu'ils trouveraient traces de leur prise de pieds, sur la terre ferme...
Il se dirigea alors, avec son compagnon vers l'extrémité de l'île pour y embarquer.
- Il nous faut nous hâter Frerot, nous n'avons déjà que trop tardé pour nous préparer...
- Dieu sait ce qui pourrait arriver à Coco, si elle a été blessée...ils se débarasserait de son corps le jetant par dessus bord, s'il advenait qu'elle trépasse, et peut-être même bien lestée, afin que l'on ne la retrouve jamais. Ils auraient tout le temps de le faire dans leur embarcation...
Chevaux montés et arrimés à la grande barge, Cerius et Paeins saluèrent de loin leur camarades de la Compagnie, venus pour leur départ. Ils prirent alors le sens du courant, se laissant dériver vers le sud, surveillants les berges, jusqu'à l'embouchure du Rhône…
Aucunes traces distinctes ou même infimes, n'étaient apparues à leurs yeux, balayant d'un regard scrutateur et d'experts, toutes anses susceptibles de servir d'accostage.
Ainsi fait, ils arrivèrent assez rapidement en vue de "Vienne la Belle", renseignements pris auprès de pêcheurs, ayant vu passer un groupe d'individus étranges sur une embarcation, ils continuèrent leur route. Puis la nuit vint, et ils décidèrent pourtant de continuer, à la lueur des torches qu'ils avaient prit soin d'emporter avec eux. Sans relâche, ils les traquèrent abordant les rives de Valence puis se fut le tour de Montélimar… Mais point, d'escales maculées n'avait été repérées, et point de barque(s) ensanglantée(s) ne leur avait été indiqué comme abandonnée(s) ou trouvée(s), par tous ceux qu'ils interrogeaient lorsqu'ils les croisaient, sur leur chemin fluvial…
Dans l'esprit des deux hommes pourtant, le doute ne subsistait pas… Les ravisseurs espéraient mettre une distance la plus importante possible, entre eux et le lieu de l'enlèvement, et se servaient du courant fort du Rhône pour y parvenir…
Si Cerius et Paeins, avaient pris les chemins, même chevauchant, après avoir quitté l'île de Barbe près de Lyon sur la Saône, il est sur qu'ils n'auraient jamais pu suivre la même allure, et se seraient fait distancer rapidement, ou même auraient perdu tout espoir de repérer tout indices ou traces, n'en trouvant aucune sur les routes…
Se reposant un soir sur deux, l'un barrant l'embarcation, l'autre scrutant les berges, et ce à tours de rôles, les deux compères menèrent leur traque sans relâche, et ce fut aux abords d'un petit hameau, du nom de Pont Saint Esprit, parsemé de fermes alentours, que le destin leur fut favorable...
Tôt le matin, juste après "Laudes" (4-5h00), ils croisèrent un fermier, non loin d'un moulin, partant visiblement vers son champ, faux et fourche sur l'épaule, leur faisant signes amicales de son bras libre. Sans se sourciller d'avantage, Cerius et Paeins en firent de même, l'air jovial, et s'approchèrent de l'homme pour les éternelles questions qui les démangeaient...
- Bonjour à vous l'ami ! Comment va, de si bon matin... ? Lança Paeins...
- On va..., on va, Messires... ! J'vous remercie bien ! Enfin gentils hommes aimables, qui me répondent..., la journée s'annonce bien.
- Comment cela ?
- Eh ben...Pas comme hier au soir..., aux "Complies" (20h00, dernières lueurs du jour).
- Même pas un salut en réponse à ma courtoisie..., j'ai bien l'impression qu'ils cherchaient à m'éviter, s'faufilant ainsi dans la nuit sans faire bruit, en me tournant même le dos comme pour un affront, enfin..., ils avaient tous de sales bobines de toutes manières...
- La rivière est fréquentée en ce moment, on dirait ! Eux hier au soir..., vous ce matin..., y aurait-il échauffourées dans le nord ?
Paeins regarda Cerius, satisfait de la manne d'informations précieuses, que l'homme venait de leur délivrer... Mais il lui en fallait plus, pour adopter une stratégie adéquate à la réussite de leur quête...
- Non, pas que je sache... Par contre, pourriez vous me dire, combien ils étaient et si vous auriez remarqué une présence féminine à bord...ou quelque chose qui vous y ferait penser...? Nous recherchons une amie disparue...
La question était astucieusement posée, car l'homme répondit instinctivement au départ, par la négative ...puis s'arrêta.
Réfléchissant un instant, se grattant le haut du crâne, il finit par poursuivre...
- Quoi que maintenant que vous m'y faite penser..., il y a bien un truc que j'ai trouvé assez étrange...
Cerius et Paeins le regardèrent alors, avec insistance, attendant la révélation ultime... Quelque peu pressé, Paeins insista :
- Oui ! Quoi donc... ?
- Et bien dans leur barque, en son milieu, y avait comme une bâche... Et il m'a sembler voir dépasser un morceau d'étoffe bleue d'belle fabrication... enfin vous voyez c'que je veux dire... un truc que portent les dames quoi...Enfin, les grandes Dames..., car ma Genevièvre moi, elle n'a pas si beau tissu... Suis sur que cela ne pouvait pas leur appartenir, pour moi ils l'avaient dérobé... Sinon j'peux vous dire qu'ils étaient cinq !
- Oui cinq..., deux à l'avant et trois autres à l'arrière..., d'ailleurs dont un qui n'avait pas l'air dans son assiète du tout..., tout pâlot qu'il était. J'me suis dit qu'il n'devait pas avoir le pied marin, vu qu'il s'tenait sur l'coté à sa dextre, à tribord..., comme pour rendre la bîle par d'sus bord...
Paeins sourit satisfait, il pensa instinctivement à l'ex porteur du bras retrouvé sur l'île par Clara. Il plongea une main dans sa bourse, en ressortit un écu d'or, et le lança vers le brave paysan.
Vif comme l'éclair, celui-ci le rattrappa au vol, l'apportant à sa bouche et le mordant, pour en tester l'authenticité...
- Je vous remercie l'ami, et bonne journée à vous...!
L'homme alors, leur cria un "au revoir" et un "bon voyage", tout en les remerçiant de leur passage et de la bonne fortune qu'Aristote avait bien voulu lui prêter, en les mettant ainsi sur sa route.
Paeins se retourna alors vers Cerius qui barrait, et lui souffla dans un semi cri de soulagement...
- Nous les tenons Frerot, nous tenons leur piste...
Respirant une large bouffée d'air frais, comme pour s'ennivrer de cette petite victoire, il marqua une pause puis dit :
- Restons quand même vigilants, ils se sont fait voir, et ils le savent.... Ils risquent fort bien de vouloir changer de stratégie, pour semer d'éventuels poursuivants... Ouvrons l'oeil, et le bon !
Paeins de Vienne- Capitaine
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Re: Enlèvement de Coco : Sur la piste des ravisseurs...
Cerius d'Ostrevent Lun 28 Sep - 21:42
Sales,fatigués,une faim qui les tenaillait depuis plusieurs heures maintenant et pourtant nul n'aurait pu stopper Paeins et Cerius dans leur recherche.La piste qu'ils suivaient semblait la bonne.
Les ravisseurs de Coco semaient les indices tel le petit poucet et les différents renseignement glanés ici et là démontrait que le petit groupe se dirigeait "plein sud"
Cerius aurait volontiers quitté cette coquille de noix pour poursuivre la route à cheval en longeant le fleuve mais son frérot avait décidé de la jouer "la croisière s'amuse" et rien n'aurait pu le faire changer d'avis.
La dernière personne interrogée par les deux compères les avait confortés dans le fait qu'ils étaient sur la bonne voie.
Les ravisseurs de Coco semaient les indices tel le petit poucet et les différents renseignement glanés ici et là démontrait que le petit groupe se dirigeait "plein sud"
Cerius aurait volontiers quitté cette coquille de noix pour poursuivre la route à cheval en longeant le fleuve mais son frérot avait décidé de la jouer "la croisière s'amuse" et rien n'aurait pu le faire changer d'avis.
La dernière personne interrogée par les deux compères les avait confortés dans le fait qu'ils étaient sur la bonne voie.
Cerius d'Ostrevent- Maître Arbalétrier
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Re: Enlèvement de Coco : Sur la piste des ravisseurs...
Paeins de Vienne Mar 29 Sep - 21:45
Il ne fallu pas bien longtemps après la rencontre du paysan, pour que Cerius et Paeins tout en continuant de descendre le fleuve d'une allure assez vive, s'aperçoivent au détour d'un des lacets que dessinaient ses méandres, un tas de branchage empillé, on aurait dit à la hâte, en plein milieu d'un plan de roseaux...
- Frerot...! Vois-tu ce que je vois ? Dirige nous plus près veux-tu...
Le Capitaine pointa du doigt, pour lui indiquer la direction à prendre puis s'empara de l'amarre, en empoignant le bout de sa dextre. De l'autre, il se tint au bord de la proue, prêt à sauter, même à l'eau s'il le fallait.
- Frerot...! Vois-tu ce que je vois ? Dirige nous plus près veux-tu...
Le Capitaine pointa du doigt, pour lui indiquer la direction à prendre puis s'empara de l'amarre, en empoignant le bout de sa dextre. De l'autre, il se tint au bord de la proue, prêt à sauter, même à l'eau s'il le fallait.
Paeins de Vienne- Capitaine
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Re: Enlèvement de Coco : Sur la piste des ravisseurs...
Cerius d'Ostrevent Mer 30 Sep - 20:16
Cerius ne disait mot mais au fil des heures qui s'écoulaient,les chances de retrouver Coco vivante s'amenuisaient.Aprés leur rencontre et leur dialogue avec le paysan les deux soldats avaient continués leur route sans pour cela trouver la moindre nouvelle piste.Les ravisseurs et leur victime semblaient s'être évaporés comme par magie et depuis maintenant plus de 24 heures l'angoisse les tenaillait.
Cerius par précaution avait envoyé un pigeon au quartier général de la compagnie pour indiquer leur position dans le cas peu probable ou ils auraient des nouvelles fraiches.La seul chose à faire consistait à rester assis sur se maudit rafiot et avancer doucement en guettant le moindre signe qui aurait put les aider dans leur recherche.
Au bout de quelques temps malgré tout la faim commença à se faire ressentir.En fouillant dans les affaires que Clara leur avait si GENTIMENT (je me fais pardonner pour la cuisse de poulet dans la poche^^)préparé,Cerius découvrit une terrine à moitié entamée,deux belles miches (de pain...j'imagine déjà vos esprits mal tournés),ainsi qu'une bouteille de vin qu'il se dépêcha de déboucher.Aprés avoir servi un godet au frérot et avoir bu lui même quelques gorgées,Cerius entreprit de préparer de belles tartines qu'il tendit "amoureusement" à Paeins (comment ça j'en fais trop?).
Mais alors qu'il entamait tout juste son repas Paeins se tourna vers Cerius.
- Frerot...! Vois-tu ce que je vois ? Dirige nous plus près veux-tu...
Cerius écarquilla les yeux et répondit.
Heuuuuu oui,j'vois un misérable tas de bois !!!.....Mais si tu a dans l'idée de faire cuire un mouton maintenant ne serait il pas préférable de remettre ça à plus tard et de continuer nos recherches?
Malgré tout ne voulant pas contrarier son frérot obnubilé par ce tas de bois,Cerius exécuta la manoeuvre souhaitée avec la grâce d'une danseuse étoile sur la scène de l'opéra.
Cerius par précaution avait envoyé un pigeon au quartier général de la compagnie pour indiquer leur position dans le cas peu probable ou ils auraient des nouvelles fraiches.La seul chose à faire consistait à rester assis sur se maudit rafiot et avancer doucement en guettant le moindre signe qui aurait put les aider dans leur recherche.
Au bout de quelques temps malgré tout la faim commença à se faire ressentir.En fouillant dans les affaires que Clara leur avait si GENTIMENT (je me fais pardonner pour la cuisse de poulet dans la poche^^)préparé,Cerius découvrit une terrine à moitié entamée,deux belles miches (de pain...j'imagine déjà vos esprits mal tournés),ainsi qu'une bouteille de vin qu'il se dépêcha de déboucher.Aprés avoir servi un godet au frérot et avoir bu lui même quelques gorgées,Cerius entreprit de préparer de belles tartines qu'il tendit "amoureusement" à Paeins (comment ça j'en fais trop?).
Mais alors qu'il entamait tout juste son repas Paeins se tourna vers Cerius.
- Frerot...! Vois-tu ce que je vois ? Dirige nous plus près veux-tu...
Cerius écarquilla les yeux et répondit.
Heuuuuu oui,j'vois un misérable tas de bois !!!.....Mais si tu a dans l'idée de faire cuire un mouton maintenant ne serait il pas préférable de remettre ça à plus tard et de continuer nos recherches?
Malgré tout ne voulant pas contrarier son frérot obnubilé par ce tas de bois,Cerius exécuta la manoeuvre souhaitée avec la grâce d'une danseuse étoile sur la scène de l'opéra.
Cerius d'Ostrevent- Maître Arbalétrier
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Re: Enlèvement de Coco : Sur la piste des ravisseurs...
Paeins de Vienne Jeu 1 Oct - 21:02
Manoeuvrant l'embarcation, Cerius approcha de l'endroit. A peine à sa hauteur que Paeins sauta dessus, d'un bond prodigieux, leste comme un chat, il se receptionna sur quelques branchages, qu'il eut tôt fait de dégager, découvrant aux yeux de son frérot ébahi, la frêle esquife tâchée de sang en son milieu et vers l'arrière...
- Il me semblais bien ne pas avoir rêvé..., j'ai eu le nez creux sur ce coup là !
Il se mit à chercher quelques indices supplémentaires, pouvant l'informer sur l'état de santé de Coco. Tout ce qu'il pu découvrir, était cette large flaque de sang à peine séché...
- Ils ont débarqué ici il y a peu... Quelques heures à peine..., mais pas plus de deux je dirai...
Trampant son index dans la marre rougeâtre, il le retira presque assitôt, se frottant les doigts à l'aide de son pouce pour en tester la fluidité...
- Oui c'est bien ca...! Ils n'ont pas plus, d'avance... De plus, sans monture, nous devrions les rattraper assez rapidement. A nous de découvrir par où leurs pas les ont conduit...
Tenant toujours le bout de la corde, Paeins sauta sur la berge, et tira la barge à lui, afin d'aider Cérius dans la manoeuvre d'accostage. Puis s'approchant d'un arbre d'allure bien portante, il amarra le bateau. Cerius avait déjà abandonné son poste au gouvernail, et s'était approché des chevaux les calmant de la main, prenant leurs brides de l'autre, il s'apprettait à les débarquer.
- Si nous nous dépêchons, et que nous relevons leurs trâces rapidement, cette nuit nous serons sur eux... A nous de les guetter alors, et de les prendre par surpise. Laissons la barge ici, qui sait..., elle pourra nous être utile au retour, si elle n'a pas disparue d'ici là...
Remontant alors dans l'esquif un bref instant pour ramasser les sacs à provisions, il croisa son compagnon, et pu constater la joie affiché sur son visage... Quitter enfin l'eau, pour rejoindre la terre... Le Capitaine sourit en le voyant ainsi, sachant quelque peu, que ce n'était à priori pas son mode de déplacement préféré, et que le fait de se retrouver sur sa monture, lui conférait plus d'allure...
Paeins passa alors l'une des besaces à son compagnon, et équipa sa monture de l'autre. Pied à l'étrier, il se hissa alors sur le dos de "Précieuse et s'avança sur le sentier non loin de là...
Empreintant ce petit chemin de hallage, servant à tirer les navires désirant remonter la rivière, et dépourvu de voiles, ce n'était pas les empreintes qui manquaient...
Se déplacant alors au pas , il observait avec minutie le sol, cherchant la clé à l'énigme présentée à eux en cet instant.
Cerius de son coté avait pris l'autre direction et en faisait autant.
- Vois-tu quelque chose Frerot ?
- Il me semblais bien ne pas avoir rêvé..., j'ai eu le nez creux sur ce coup là !
Il se mit à chercher quelques indices supplémentaires, pouvant l'informer sur l'état de santé de Coco. Tout ce qu'il pu découvrir, était cette large flaque de sang à peine séché...
- Ils ont débarqué ici il y a peu... Quelques heures à peine..., mais pas plus de deux je dirai...
Trampant son index dans la marre rougeâtre, il le retira presque assitôt, se frottant les doigts à l'aide de son pouce pour en tester la fluidité...
- Oui c'est bien ca...! Ils n'ont pas plus, d'avance... De plus, sans monture, nous devrions les rattraper assez rapidement. A nous de découvrir par où leurs pas les ont conduit...
Tenant toujours le bout de la corde, Paeins sauta sur la berge, et tira la barge à lui, afin d'aider Cérius dans la manoeuvre d'accostage. Puis s'approchant d'un arbre d'allure bien portante, il amarra le bateau. Cerius avait déjà abandonné son poste au gouvernail, et s'était approché des chevaux les calmant de la main, prenant leurs brides de l'autre, il s'apprettait à les débarquer.
- Si nous nous dépêchons, et que nous relevons leurs trâces rapidement, cette nuit nous serons sur eux... A nous de les guetter alors, et de les prendre par surpise. Laissons la barge ici, qui sait..., elle pourra nous être utile au retour, si elle n'a pas disparue d'ici là...
Remontant alors dans l'esquif un bref instant pour ramasser les sacs à provisions, il croisa son compagnon, et pu constater la joie affiché sur son visage... Quitter enfin l'eau, pour rejoindre la terre... Le Capitaine sourit en le voyant ainsi, sachant quelque peu, que ce n'était à priori pas son mode de déplacement préféré, et que le fait de se retrouver sur sa monture, lui conférait plus d'allure...
Paeins passa alors l'une des besaces à son compagnon, et équipa sa monture de l'autre. Pied à l'étrier, il se hissa alors sur le dos de "Précieuse et s'avança sur le sentier non loin de là...
Empreintant ce petit chemin de hallage, servant à tirer les navires désirant remonter la rivière, et dépourvu de voiles, ce n'était pas les empreintes qui manquaient...
Se déplacant alors au pas , il observait avec minutie le sol, cherchant la clé à l'énigme présentée à eux en cet instant.
Cerius de son coté avait pris l'autre direction et en faisait autant.
- Vois-tu quelque chose Frerot ?
Paeins de Vienne- Capitaine
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Re: Enlèvement de Coco : Sur la piste des ravisseurs...
Cerius d'Ostrevent Sam 3 Oct - 21:32
Aprés avoir accosté tant bien que mal,Paeins sauta sur la rive pour examiner ce tas de bois qui l'intriguait tant tandis que Cerius n'y voyait que quelques branchages.
Mais quelle ne fut pas la surprise de ce dernier quant après que son frérot eu déplacé plusieurs branches il vit une large tache de sang suffisamment grande pour qu'il puisse la distinguer de l'embarcation.
Nom d'un bouclier en bois!!!......T'es devin ou quoi?...Questionna Cerius en regardant Paeins se pencher.
Il vit ensuite le Capitaine tremper l'index dans le sang et le porter à la bouche lui faisant venir des nausées qu'il s'empressa de faire disparaitre en buvant quelques gorgées de vin à même le goulot.
Ceci fait il s'empressa d'amarrer la coquille de noix qui leur servait de moyen de locomotion depuis plusieurs jours maintenant et fit descendre les chevaux qui comme Cerius manifestèrent leur joie de retrouver la terre ferme.
Le temps pressait.Coco avait dut perdre beaucoup de sang depuis son enlèvement et s'ils ne la retrouvaient pas dans les prochaines heures ils pouvaient dire adieu à , casse coui...heuuu leur amie.
Cerius se dirigea vers L'ouest marchant prés de son cheval qu'il tenait par la bride,scrutant le sol à la recherche d'indice.Tout à coup il fronça les sourcils alors qu'au même moment Paeins l'interpellait.
S'agenouillant,Cerius vit parmi la multitudes de traces quelques gouttelettes de sang disséminées ça et là.Continuant à marcher doucement la tête baissée,l'homme constata que le scénario se répétait quelques mètres plus loin.Aussitôt il appela son compagnon et enfourcha sa monture
Paeiiiiiins !!!!!Par ici !!!!!!!
Mais quelle ne fut pas la surprise de ce dernier quant après que son frérot eu déplacé plusieurs branches il vit une large tache de sang suffisamment grande pour qu'il puisse la distinguer de l'embarcation.
Nom d'un bouclier en bois!!!......T'es devin ou quoi?...Questionna Cerius en regardant Paeins se pencher.
Il vit ensuite le Capitaine tremper l'index dans le sang et le porter à la bouche lui faisant venir des nausées qu'il s'empressa de faire disparaitre en buvant quelques gorgées de vin à même le goulot.
Ceci fait il s'empressa d'amarrer la coquille de noix qui leur servait de moyen de locomotion depuis plusieurs jours maintenant et fit descendre les chevaux qui comme Cerius manifestèrent leur joie de retrouver la terre ferme.
Le temps pressait.Coco avait dut perdre beaucoup de sang depuis son enlèvement et s'ils ne la retrouvaient pas dans les prochaines heures ils pouvaient dire adieu à ,
Cerius se dirigea vers L'ouest marchant prés de son cheval qu'il tenait par la bride,scrutant le sol à la recherche d'indice.Tout à coup il fronça les sourcils alors qu'au même moment Paeins l'interpellait.
- Vois-tu quelque chose Frerot ?
S'agenouillant,Cerius vit parmi la multitudes de traces quelques gouttelettes de sang disséminées ça et là.Continuant à marcher doucement la tête baissée,l'homme constata que le scénario se répétait quelques mètres plus loin.Aussitôt il appela son compagnon et enfourcha sa monture
Paeiiiiiins !!!!!Par ici !!!!!!!
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Re: Enlèvement de Coco : Sur la piste des ravisseurs...
Paeins de Vienne Sam 3 Oct - 21:52
- Paeiiiiiins !!!!!Par ici !!!!!!!
Relevant la tête alors brusquement interpellé, Paeins talonna "Précieuse afin d'accélérer l'allure pour venir à la rencontre de son frérot. Lui même n'avait pas perdu de temps, et se trouvait déjà en selle prêt à partir...
- Qu'as tu relevé Cerius ? Trace de sang ...?
Sans mot dire son compagnon se contenta de hocher la tête de manière affirmative et de lui indiquer les quelques trâces encore fraiches sur le sol poussièreux.
- Je vois...! Fit Paeins.
- Ils prennent la direction de Nîmes... Si nous les rattrapons pas à temps ils risquent de s'équiper de monture, et alors la traque deviendra plus longue... Essayons de nous épargner cette peine !
Martelant les flancs de sa monture de ses éperons, Le Capitaine donna alors le rhytme, pour parcourir la route qui s'anonçait devant eux...
Relevant la tête alors brusquement interpellé, Paeins talonna "Précieuse afin d'accélérer l'allure pour venir à la rencontre de son frérot. Lui même n'avait pas perdu de temps, et se trouvait déjà en selle prêt à partir...
- Qu'as tu relevé Cerius ? Trace de sang ...?
Sans mot dire son compagnon se contenta de hocher la tête de manière affirmative et de lui indiquer les quelques trâces encore fraiches sur le sol poussièreux.
- Je vois...! Fit Paeins.
- Ils prennent la direction de Nîmes... Si nous les rattrapons pas à temps ils risquent de s'équiper de monture, et alors la traque deviendra plus longue... Essayons de nous épargner cette peine !
Martelant les flancs de sa monture de ses éperons, Le Capitaine donna alors le rhytme, pour parcourir la route qui s'anonçait devant eux...
Paeins de Vienne- Capitaine
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Re: Enlèvement de Coco : Sur la piste des ravisseurs...
Paeins de Vienne Mer 27 Jan - 0:21
Les jours passèrent et se suivirent sans pour autant être similaires, dans leur découverte d'indices.
Mais Paeins et son frérot de cœur et d'Armes Cerius arrivèrent, après nombre villes et villages traversés, à coller aux talons des brigands ravisseurs, ne leur laissant aucun répit. C'est dans une ville du nom de Saint Bertrand de Comminges, qu'ils mirent enfin la main sur eux, aux sortir d'une taverne malfamée et donc peu fréquentable, les suivant prudemment et les coinçant finalement dans une ruelle sombre...
- Bonsoir marauds... ! Prit enfin la parole Paeins, leur barrant le passage après s'être glissé subrepticement devant eux, la main posée sur le pommeau de son épée, et le visage caché sous le capuchon de sa cape, lui donnant ainsi un air des plus mystérieux.
- Qui t'es toi ? Fit l'un des hommes de la bande...
- Qu'est c' qu' tu veux ?
Paeins avait vu se glisser dans leur dos l'ombre de Cerius, lui aussi le visage voilé d'ombre, sous la capuche de son habit, armes aux poings, prêt à tout moment à intervenir..., coupant ainsi toute retraite à cette racaille.
- J'aimerai récupéré ce qui ne vous appartient nullement de droit, dont vous avez ainsi privé de liberté en vous en emparant avec force et sournoiserie, et qui mérite beaucoup plus d'attentions courtoises, que celles infâmes dont vous avez eut l'indélicatesse de lui proférer.
- Mais il est maboule c' drôle...! Se mit à rire visiblement le chef...
- T' veux jouer l'mariolle avec nous... ? T' sais pas à qui t'a affaire, mais t'vas pas tarder à l'comprendre. Dégainant son épée, et accompagnant ses ordres par un geste, pointant du doigts le jeune et téméraire Capitaine, il éructa dans un grognement grave et sourd..., de peur d'alerter le voisinage...
- Dessus les gars... ! -...et taillez lui l'habit avec, au cas qu'on trouve piécettes, dans ses revers...
- Très bien racailles ! Vous ne me laissez pas le choix, mais croyez moi ce sera un plaisir...
- Préparez-vous à en découdre, ainsi qu'à payer le prix de vos méfaits et votre infamie envers la gente féminine, et ce..., de votre sang !
- Je serai sans pitié, et le laisserai couler jusqu'à plus goutte...!
Paeins ôta alors son capuchon, révélant son visage, sa tête légèrement baissée se releva dans un mouvement très lent, presque calculé... Alors de son regard d'acier bien droit, braqué sur les marauds, exprimant de part la fureur qu'ils dégageaient, la haine que lui inspirait chacun deux, il les toisa, tour à tour, analysant et devinant leurs faiblesses et avantages en combat.
Tirant alors l'épée de son fourreau, et se plaçant en garde, il s'exprima une dernière fois avant de tous les occire, et de ne point avoir l'ultime renseignement qu'il leur manquait.
- Mais il peut m'arriver d'être magnanime, et je laisserai peut-être la vie sauve, à celui qui d'entre vous, me dira en premier où je peux la trouver... Capisci ? Lâcha Paeins, devinant aux traits d'un des hommes, son origine italienne, et apparemment plus impressionné que les autres...
Cerius quant à lui, n'avait dit mots, et était resté discret, caché dans l'ombre, apportant un élément de surprise aux scélérats, lorsqu'ils s'y attendront le moins, ne serait-ce que pour chercher à fuir...
Mais Paeins et son frérot de cœur et d'Armes Cerius arrivèrent, après nombre villes et villages traversés, à coller aux talons des brigands ravisseurs, ne leur laissant aucun répit. C'est dans une ville du nom de Saint Bertrand de Comminges, qu'ils mirent enfin la main sur eux, aux sortir d'une taverne malfamée et donc peu fréquentable, les suivant prudemment et les coinçant finalement dans une ruelle sombre...
- Bonsoir marauds... ! Prit enfin la parole Paeins, leur barrant le passage après s'être glissé subrepticement devant eux, la main posée sur le pommeau de son épée, et le visage caché sous le capuchon de sa cape, lui donnant ainsi un air des plus mystérieux.
- Qui t'es toi ? Fit l'un des hommes de la bande...
- Qu'est c' qu' tu veux ?
Paeins avait vu se glisser dans leur dos l'ombre de Cerius, lui aussi le visage voilé d'ombre, sous la capuche de son habit, armes aux poings, prêt à tout moment à intervenir..., coupant ainsi toute retraite à cette racaille.
- J'aimerai récupéré ce qui ne vous appartient nullement de droit, dont vous avez ainsi privé de liberté en vous en emparant avec force et sournoiserie, et qui mérite beaucoup plus d'attentions courtoises, que celles infâmes dont vous avez eut l'indélicatesse de lui proférer.
- Mais il est maboule c' drôle...! Se mit à rire visiblement le chef...
- T' veux jouer l'mariolle avec nous... ? T' sais pas à qui t'a affaire, mais t'vas pas tarder à l'comprendre. Dégainant son épée, et accompagnant ses ordres par un geste, pointant du doigts le jeune et téméraire Capitaine, il éructa dans un grognement grave et sourd..., de peur d'alerter le voisinage...
- Dessus les gars... ! -...et taillez lui l'habit avec, au cas qu'on trouve piécettes, dans ses revers...
- Très bien racailles ! Vous ne me laissez pas le choix, mais croyez moi ce sera un plaisir...
- Préparez-vous à en découdre, ainsi qu'à payer le prix de vos méfaits et votre infamie envers la gente féminine, et ce..., de votre sang !
- Je serai sans pitié, et le laisserai couler jusqu'à plus goutte...!
Paeins ôta alors son capuchon, révélant son visage, sa tête légèrement baissée se releva dans un mouvement très lent, presque calculé... Alors de son regard d'acier bien droit, braqué sur les marauds, exprimant de part la fureur qu'ils dégageaient, la haine que lui inspirait chacun deux, il les toisa, tour à tour, analysant et devinant leurs faiblesses et avantages en combat.
Tirant alors l'épée de son fourreau, et se plaçant en garde, il s'exprima une dernière fois avant de tous les occire, et de ne point avoir l'ultime renseignement qu'il leur manquait.
- Mais il peut m'arriver d'être magnanime, et je laisserai peut-être la vie sauve, à celui qui d'entre vous, me dira en premier où je peux la trouver... Capisci ? Lâcha Paeins, devinant aux traits d'un des hommes, son origine italienne, et apparemment plus impressionné que les autres...
Cerius quant à lui, n'avait dit mots, et était resté discret, caché dans l'ombre, apportant un élément de surprise aux scélérats, lorsqu'ils s'y attendront le moins, ne serait-ce que pour chercher à fuir...
Paeins de Vienne- Capitaine
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Re: Enlèvement de Coco : Sur la piste des ravisseurs...
Paeins de Vienne Sam 27 Fév - 16:38
L'ambiance était tendue et pesante dans cette artère sombre, crasseuse et malodorante de St Bertrand des Comminges. Paeins avait un regard de haine encore jamais vu sur son visage, si doux d'ordinaire, mais dénotant d'une fureur interne visiblement proche de l'apocalypse. L'enfer n'allait pas tarder à s'ouvrir devant les pieds de ces racailles de bas quartiers, lies de l'humanité sans vergogne ni honneur, prêts à toutes les bassesses pour arriver à leurs fins, aux détriments d'autrui. Les yeux rivés sur ces opposants vils et crasseux, le jeune Capitaine eut soudain un sourire mielleux, qui eut le don d'inquiéter encore plus certains de ses adversaires, entre autres l'italien, qui soudain affichait un visage déconfît, le front perlé d'une sueur froide, dont une grosse goutte ruisselait déjà abondamment le long de sa joue mal rasée.
Paeins avait son plan de bataille bien en tête, ayant étudié minutieusement chacun d'eux, pour savoir comment les entreprendre et les mettre à sa merci. Il leurs fallait encore un ultime renseignement, et ils ne devaient pas laisser passer l'occasion de la glaner et ce de manière subtile et intelligente, jouant sur la crainte voir la peur, d'un des malfrats. Donc point question qu'ils ratent leur coup, sinon les recherches allaient s'éterniser ou s'enterrer ici, en cette ville du sud du royaume…
Tenant sa garde haute alors, appelée "la garde du faucon", une de ses préférées, Paeins s'appuya sur sa jambe droite pour d'un coup se décalé sur la gauche alors qu'un de ses assaillants venait de se ruer sur lui l'arme prête à l'estoquer. Feintant ainsi son attaque, d'un pas chassé senestre, il abattit violemment son épée en diagonale vers bas dextre, fendant le dos de son adversaire d'un coup sec, un bruit cassant d'os rompu accompagnant de peu en avant, celui sourd et massif du corps du maraud qui s'écroula net, sans un cri.
Reprenant de suite position de garde et d'attente, le sourire se redessinant plus largement sur son visage aux traits marqués par une sévérité et une détermination sans faille, Paeins leur souffla d'une voix grave et impériale et très calmement…
- A qui le tour maintenant ?
La stupéfaction ainsi que de la terreur, se lit soudain dans leurs yeux, mêlée à une rage indéfinissable qui gonfla progressivement en eux, et les poussa à commettre l'erreur qu'attendait le jeune Capitaine...
Cerius dans l'ombre toujours, n'en perdait pas une miette, et d'un geste furtif et vif, sorti une arme de son flan à sa ceinture, et la projeta avec dextérité vers le plus menaçant et le plus proche de son frérot, l'atteignant en plein poitrail et plantant ainsi l'âme de son fer, droit en son cœur. Paeins n'entre-aperçu qu'un éclat fugace de la lame, tellement le geste fut parfait, prompt, rapide et d'une adresse remarquable..., et le bruit sourd du corps s'écroulant sur le pavé maculé, lourdement et subitement sans vie.
Paeins avait son plan de bataille bien en tête, ayant étudié minutieusement chacun d'eux, pour savoir comment les entreprendre et les mettre à sa merci. Il leurs fallait encore un ultime renseignement, et ils ne devaient pas laisser passer l'occasion de la glaner et ce de manière subtile et intelligente, jouant sur la crainte voir la peur, d'un des malfrats. Donc point question qu'ils ratent leur coup, sinon les recherches allaient s'éterniser ou s'enterrer ici, en cette ville du sud du royaume…
Tenant sa garde haute alors, appelée "la garde du faucon", une de ses préférées, Paeins s'appuya sur sa jambe droite pour d'un coup se décalé sur la gauche alors qu'un de ses assaillants venait de se ruer sur lui l'arme prête à l'estoquer. Feintant ainsi son attaque, d'un pas chassé senestre, il abattit violemment son épée en diagonale vers bas dextre, fendant le dos de son adversaire d'un coup sec, un bruit cassant d'os rompu accompagnant de peu en avant, celui sourd et massif du corps du maraud qui s'écroula net, sans un cri.
Reprenant de suite position de garde et d'attente, le sourire se redessinant plus largement sur son visage aux traits marqués par une sévérité et une détermination sans faille, Paeins leur souffla d'une voix grave et impériale et très calmement…
- A qui le tour maintenant ?
La stupéfaction ainsi que de la terreur, se lit soudain dans leurs yeux, mêlée à une rage indéfinissable qui gonfla progressivement en eux, et les poussa à commettre l'erreur qu'attendait le jeune Capitaine...
Cerius dans l'ombre toujours, n'en perdait pas une miette, et d'un geste furtif et vif, sorti une arme de son flan à sa ceinture, et la projeta avec dextérité vers le plus menaçant et le plus proche de son frérot, l'atteignant en plein poitrail et plantant ainsi l'âme de son fer, droit en son cœur. Paeins n'entre-aperçu qu'un éclat fugace de la lame, tellement le geste fut parfait, prompt, rapide et d'une adresse remarquable..., et le bruit sourd du corps s'écroulant sur le pavé maculé, lourdement et subitement sans vie.
Paeins de Vienne- Capitaine
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